Collection Fer et styles
Auto-édition - 23 € à 33 € le fascicule
"La collection "fer et style" est composée d'une trentaine de fascicules, édités en auto-édition par Michèle Pellet et Philippe Faure. Chaque fascicule aborde un thème (le balcon, la porte, les croix, les chandeliers…), et l'illustre par un corpus très complet illustré de dessins techniques, avec des éléments de description et de datation. Cette collection, diffusée sur les réseaux très fermés, s'adresse plutôt aux professionnels de la ferronnerie d'art. Néanmoins, plusieurs numéros peuvent intéresser les castellologues : "la défense de fenêtre romane et gothique", "les grilles", "les puits du gothique à 1715"…
L'étendue du corpus et la précision des dessins sont tout à fait spectaculaires, et font de cette collection un outil précieux, et sans équivalent.
Notons néanmoins que le mode d'édition (photocopies noir et blanc, dessins au trait, textes manuscrits) est quelques peu archaïque, et ne justifie guère le prix demandé (28 € pour 52 photocopies noir et blanc, reliure deux points métal). Les frais d'expéditions sont également très élevés, avec un conditionnement minimaliste…
« Tous les Deables d'Enfer ». Relations du siège de Rhodes par les Ottomans en 1480
Éditions Droz, Genève 2014 - 946 pages (882 pages de texte, 58 + 6 pages hors texte). - ISBN 978-2-600-01768-8.
Au printemps 1480, les Ottomans mirent le siège devant la cité de Rhodes, capitale de l'ordre de l'Hôpital, et, durant trois mois, jour et nuit, ils pilonnèrent les murailles de leurs bombardes géantes. Mais les défenseurs, galvanisés par le grand maître, Pierre d'Aubusson, résistèrent avec acharnement, contraignant les envahisseurs à rembarquer sans gloire. Des deux côtés, on eut recours aux armes les plus modernes – l'artillerie, les feux artificiels, les machines infernales –, mais aussi à la guerre psychologique, aux espions et aux traîtres. Le siège s'acheva sur une série d'interventions miraculeuses qui auraient mis en fuite les Turcs, alors même qu'ils s'étaient emparés d'une portion des remparts. L'étrange victoire des Chevaliers face à un ennemi réputé invincible fut l'un des événements les plus médiatisés du XVe siècle, comme en témoigne l'extraordinaire floraison de récits parvenus jusqu'à nous. Si certains sont souvent cités, comme ceux de Guillaume Caoursin, Mary du Puis et Giacomo della Corte, d'autres étaient au contraire totalement inconnus, comme l'Histoire journalière, le journal extraordinairement détaillé d'un défenseur.
Le présent volume propose la première édition scientifique de l'ensemble de ces textes, rédigés en moyen français, en italien, en latin et en turc, ainsi qu'un florilège de récits de pèlerins, passés par Rhodes au lendemain du siège, traduits de l'allemand, de l'italien, du latin, du néerlandais, du tchèque et de l'hébreu. Une cinquantaine de témoignages au total. Un dossier iconographique exhaustif et une série de cartes viennent enrichir le volume.
Le livre sera disponible sur les sites de la Librairie Droz, chez le diffuseur de Boccard. Et dans toutes les bonnes librairies. Il sera également disponible sur Amazon.
Noblesse et chevalerie en Charolais et Mâconnais
Éditions du Toucan, 2012 - 2 tomes, 815 p. - 65 €
Cet ouvrage est le fruit de plus de dix ans de dépouillement et d'analyse méthodique des actes des IX°, X° et XI° siècles de l'abbaye de Cluny ainsi que des autres monastères et églises des Mâconnais, Charolais, et Chaunois. Ces actes, particulièrement nombreux, ont permis à l'auteur d'établir les filiations de la plupart des lignées aristocratiques puis chevaleresques de cette région sur cette période.
Les adhérents du CECAB éventuellement intéressés et habitant la région pourraient retirer l'ouvrage au siège de La Physiophile (58 quai Jules Chagot 71300 Monceau-Les-Mines) ou au Musée Rolin à Autun, par chèque en pareils cas de 65 Euros à l'ordre de René de Beaumont.
L'ultime message : étude des monuments funéraires de la Bourgogne ducale XIIe - XVIe siècles
Thèse de l'université de Bourgogne, 2011.
Le monument funéraire a longtemps été négligé par les historiens. Comme les obituaires et les testaments, il révèle autant la relation du défunt à la mort que la gestion de sa mémoire par ses héritiers. Cette étude montre d'abord la richesse du mobilier funéraire médiéval de la Bourgogne ducale. À la diversité typologique s'ajoute la richesse de l'iconographie avec l'importance du nombre de monuments à effigies. Ces tombes matérialisent une sépulture de prestige. A l'origine réservée aux grands prélats et aux princes, l'inhumation ad ecclesiam s'étend progressivement à l'aristocratie féodale puis aux bourgeois. La localisation et la matérialisation de la sépulture par un monument reflètent aussi l'évolution de la piété médiévale. Les données épigraphiques et l'iconographie indiquent la mutation d'une piété « gothique » vers une piété plus flamboyante. Mais la volonté de transmettre une mémoire est un souci au moins aussi important que celui du salut de l'âme. Malgré une typologie complexe et une évolution formelle constante, le monument funéraire médiéval conserve une ligne directrice fondée sur la memoria du défunt. Il trahit cependant des stratégies tant sociales que sotériologiques. D'une part, il reflète son auctoritas, et par-delà, celle de son groupe social. D'autre part, il participe activement à son accomplissement spirituel.
Les ateliers de potiers en Bourgogne du Sud de l'Antiquité au XIXème siècle
2011 - 400 p.
Préface de Jean ROSEN
Cette étude diachronique des ateliers de potiers qui furent implantés sur le territoire de l'actuel département de Saône-et-Loire repose sur l'exploitation des données archéologiques et le dépouillement de nombreuses sources manuscrites. Le recours à la micro toponymie a également contribué à la localisation de secteurs plus particulièrement propices à l'artisanat de la terre cuite. Les moyens humains, l'approvisionnement en matières premières, les structures de production et la diffusion des ateliers ont été abordés en fonction des informations qui ont pu être rassemblées pour chacune des périodes traitées.